Sécurité

Deux annonces médiatiques de Bruno Beschizza sur la sécurité

8 février, 2016 à 8:18 | Posté par

Police_AulnayNul ne peut douter que la sécurité est le cheval de bataille pour ne pas dire l'obsession de notre maire et les chiffres de la délinquance dans notre ville en montrent un certain besoin. Deux articles du Parisien du 7 février sur ce sujet, c'est du rarement vu!

"La ville d'Aulnay aide la police et veut un nouveau commissariat en échange" (à lire ici): La demande d'un nouveau commissariat est une longue histoire qui continue, on en avait parlé déjà en 2011. En novembre 2015, notre nouveau maire avait écrit au Ministre de l'Intérieur pour lui proposer le terrain jouxtant le lycée Jean Zay. Il n’a jamais caché son hostilité au projet sollicité par Gérard Ségura, ancien maire de la ville. Celui-ci avait mis à disposition un terrain situé dans les quartiers nord de la ville sur la N2. Juste avant les municipales de 2014, l'ancien maire avait même reçu une lettre rassurante, mais vide d'engagement, de Manuel Valls, alors  Ministre de l'Intérieur.  L'article du Parisien souligne bien les contradictions dues aux postures politiciennes : "Beschizza — qui avait dénoncé à l’époque un « effet d’annonce » dans le contexte des municipales — voit dans ce courrier un « engagement de Valls », devenu Premier ministre.". Notre blog avait lui-aussi à l'époque relevé la posture politicienne de l'ancien maire qui avait survendu la lettre de M. Valls, ("Feu vert ministériel pour le nouveau commisssariat" titrait imprudemment Oxygène). Qui osera rappeler aujourd'hui que la lettre de M. Valls ne promettait rien ?

Quoi qu'il en soit, l'état du commissariat actuel laisse à désirer mais celui de la caserne de pompiers ne vaut pas mieux et construire un commissariat là où l'ancienne municipalité voulait une nouvelle caserne de pompiers pose la question suivante: Qu'en est-il du devenir de nos sapeurs?

Second article du Parisien: "Le maire (LR) d’Aulnay dénonce les remises en liberté après interpellations" (à lire ici): nous en parlions le 30 janvier, cet article du Parisien montre les difficultés budgétaires de plus en plus importantes qui conduisent à des aberrations. "Dépasser un « délai raisonnable » peut conduire à libérer tel ou tel suspect...". Il est heureux de voir notre maire faire fi des difficultés budgétaires nationales. Peut être qu'à ce moment il comprend ceux qui font de même dans sa ville à propos des coupes budgétaires communales sur le budget de la culture. Et à y bien réfléchir, le maire comme ceux qui défendent la culture ont ceci en commun "l'arme". Notre maire arme ses policiers et, comme le dit Vincent Carry (créateur du festival "nuits sonores" de Lyon) ou notre Ministre de la Culture, "la culture est une arme" .

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crédit photo: 6nema.com

NDLR: l'auteur de ce texte soutient ceux qui veulent des armes... Pour la culture.

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